Les marchés de la Côte Bleue et du Sud de l’Étang de Berre
Voici pour cent francs du thym de la garrigue, un peu de safran et un kilo de figues, Voulez-vous, pas vrai, un beau plateau de pêches, ou bien d'abricots ? Voici l'estragon et la belle échalote, le joli poisson de la Marie-Charlotte Voulez-vous, pas vrai, un bouquet de lavande, Ou bien quelques œillets ? Comme le chantait si bien Gilbert Bécaud, les marchés de Provence sont le lieu de rencontre des locaux comme des vacanciers. Hauts en couleurs, les marchés de la côte bleue et du sud de l’étang de Berre, résonnant de la gouaille des marchands, sont à eux seuls une véritable peinture de la vie Provençale, un rayon de soleil, un concentré de vie, presque une caricature serait-on tentés de dire. Fruits et légumes mûrs à souhait, vêtements multicolores, épices et olives qui embaument l’air chauffé par le soleil… laissez vous aller au gré de vos envies au hasard des étals des marchés de la côte bleue et du sud de l’étang de Berre, de Carry le Rouet à Marignane, de Martigues à Sausset les Pins, de La Couronne à Ensuès la Redonne, au rythme des cigales qui l’été colonisent nos pins, nos parcs et nos jardins. N’oubliez pas non plus les petits marchés de la côte bleue et du sud de l’étang de Berre de producteurs locaux qui regorgent de beaux produits de qualité, le plus souvent produits en agriculture bio. Et bien entendu, ne manquez pas non plus le célèbre marché aux poissons de Carro, un des derniers de la région où nombre de pêcheurs locaux vous feront découvrir les poissons de nos côtes fraîchement pris dans leurs filets. Et si le mistral est au rendez-vous, vous en profiterez aussi pour admirer le ballet des kitesurfeurs et windsurfers sur la plage toute proche de l’Arnette. Et pour conclure votre tour des marchés de la côte bleue et du sud de l’étang de Berre, vous terminerez votre matinée sur la terrasse d’un des nombreux restaurants de la côte, une célèbre boisson anisée locale faisant tinter les glaçons dans votre verre (à consommer bien entendu avec modération, cela va de soi !) tout en feuilletant l'agenda du journal. Et comme dirait Bécaud, pour terminer… Et par dessus tout ça on vous donne en étrenne, L'accent qui se promène et qui n'en finit pas.